La pensée positive aujourd’hui fleurie de tous les côtés sur les réseaux et c’est une très bonne chose. Effectivement, elle semble être la réponse magique à tous les maux pour être enfin heureux dans sa vie. Une chose abstraite qui est devenue le but ultime que tout un chacun espère atteindre.
Mais qu’est-ce vraiment ?
Quand on commence à s’intéresser au développement personnel il est souvent judicieux de commencer par là. Quand on est novice dans l’approche, on s’imagine que la pensée positive permet d’être positif en toutes circonstances.
Du coup, on s’imagine qu’on doit aimer tout le monde et ne plus jamais se mettre en colère. Ne plus jamais se sentir triste ou déçu d’une situation et c’est à ce moment-là qu’on fait fausse route.
Il est important de savoir en premier lieu que la pensée positive comme tous les préceptes en développement personnel s’appliquent déjà à soi-même.
La pensée positive c’est comme le sport, un entraînement régulier pour en voir les résultats.
Quand on débute dans le sport, on prend la décision pour différentes raisons : se remettre en forme, se sentir mieux, gérer son stress, changer son image corporelle… peu importe les raisons qui nous poussent à nous mettre en action, nous savons qu’il va falloir du travail, des efforts et de l’entraînement régulier pour voir les résultats.
Pour la pensée positive, c’est exactement le même principe.
Notre éducation, la société, la publicité… ont programmé notre cerveau à mettre en avant les pensées négatives, nous faire penser que nous étions peut-être trop ceci ou pas assez cela. Nous sommes depuis toujours programmés à penser qu’il nous manque quelque chose. Nous avons plus de facilité à montrer du doigts les choses qui ne vont pas, au lieu de valoriser ce qui est bien. C’est nettement plus facile de vendre et de contrôler des personnes qui ne sont pas satisfaites d’eux-mêmes.
Les constats
Dans la pensée positive, la première démarche c’est le constat.
Se rendre compte que notre cerveau est programmé pour répéter des pensées qui nous desservent au lieu d’être un moteur dans notre évolution et notre amélioration. Il est alors nécessaire de ne pas culpabiliser de ce constat puisque nous fonctionnons de cette façon. Les pensées les plus nourries sont celles qui prennent le plus de place dans nos têtes et finissent par nous définir.
MAIS
Nous ne sommes pas nos défauts, nous ne sommes pas nos comportements, nous ne sommes pas notre profession, nous ne sommes en rien définit par nos biens matériels où ce que le monde extérieur dit de nous.
Notre réalité est la somme de nos pensées.
Une pensée répétée devient un prisme par lequel nous abordons notre propre réalité, elles provoquent nos paroles, nos comportements, nos habitudes et finalement arrivent à définir toute notre réalité.
Bonne nouvelle
Nous pouvons changer nos pensées et de ce fait changer nos paroles, nos comportements, nos habitudes et finalement contrôler toute notre réalité et définir exactement ce que l’on veut être.
Faire comme si
La deuxième étape après avoir constaté que nos pensées nous desservent, c’est d’en changer.
Tu me diras, c’est là que ça se corse !
Mais en fait, pas du tout !
Il existe une formule magique qui va permettre d’amorcer le début du changement.
C’est de faire comme si
Si nous voulons changer nos pensées, commençons déjà par nous-même.
Que pensons nous de nous ?
C’est là qu’un flot de pensées nous submergent. « Je ne suis pas assez ceci » « je suis trop cela » « de toute façon c’est trop difficile » « je n’y arriverais pas ».
STOP !
Il est temps de commencer par là.
Il est évident que si je me trouve trop grosse, trop maigre, pas assez musclée, trop timide, pas assez intelligente etc… Cela finira par devenir ma réalité et j’aborderais le monde et les autres avec cette vision qui me limitera dans mes actions et ne me permettra pas d’avancer.
Si je me dis que je suis trop grosse, et cela fonctionne pour n’importe quelle pensée que vous pourriez avoir sur vous-même, vous pouvez déjà vous poser ces questions :
Est-ce que c’est vrai ?
Est-ce que mes proches, les personnes qui m’aiment pensent cela ?
Est-ce que le fait d’être « grosse » (ou autre) change ce que les personnes qui m’aiment pensent de moi ?
Si j’avais un(e) ami(e) en face de moi me dirait-il/elle qu’il/elle m’aime moins à cause de cela ou m’aimerait-il/elle plus si je n’étais pas comme cela ?
Si vous êtes honnête, dans la plupart des cas, vous répondrez non à la plupart de ces questions. Mais ce qui changerait réellement ce serait sans doute l’amour que vous vous portez à vous-même.
Tu vois où je veux en venir ?
Eh oui, l’amour de soi ! La base, la priorité, les fondations de l’être profond pour aborder le monde avec plus de confiance et de positivité.
En réalité, si nous sommes sincères, au fond de nous, la seule personne vraiment limitée par nos pensées, c’est nous même.
Tu me diras ok maintenant je sais, mais comment je fais pour penser autrement ?
C’est là que la formule magique apparait. La formule du comme si.
Tu vas devoir penser comme si tu croyais déjà à tes nouvelles pensées.
Dans un premier temps, évidemment que tu ne peux pas passer d’une pensée négative envers toi-même qui serait par exemple : « je suis grosse » à « je suis mince » en ne te sentant pas totalement ridicule et pas du tout en adéquation avec ta pensée.
Tu peux plutôt avoir à ce moment-là, une pensée alternative et chacun pourra l’adapter en fonction de sa pensée de départ. Si je garde mon exemple qui est la pensée : « je suis grosse, je le vois bien dans la glace, je ne m’aime pas… » je peux me dire à la place, « je suis en train d’apprendre à m’aimer et de m’accepter comme je suis et je mets tout en place dans ma vie pour avoir une image de moi qui me satisfait ». Tu auras alors envers toi-même une pensée bienveillante qui viendra nourrir tes pensées positives. Cela demande de l’entraînement et de la persévérance pour que le « comme si » finisse par devenir ta réalité.
La formule « magique » du comme si permettra à ton cerveau d’une part, d’apprendre à être plus positif et bienveillant envers toi-même et d’autre part, double effet gagnant, plus tu vas te répéter ces paroles bienveillantes plus tu trouveras des moyens pour l’appliquer vraiment dans ta vie et te mettre en action vers tes objectifs.
Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qu’il vit et ce qu’il imagine. Plus tu vas créer des chemins de pensées vers le TOI que tu souhaites devenir, plus ton cerveau sera prédisposé à t'aider à aller dans cette direction.
Alors dis-moi quelle pensée vas-tu te dire pour enfin devenir toi-même ?
Cécile PETIT
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